American Beauty (2000)

American Beauty sur la-fin-du-film.com Et à la fin il meurt

Lester Burnham (Kevin Spacey) est un loser : sa femme Carolyn (Annette Benning), agent immobilier dépressive, le méprise, tout comme sa fille Jane, en pleine crise d’adolescence. Son job dans l’édition le déprime, sa place devient précaire.

Au lycée, Jane fréquente Angela (Mena Suvari) une pouffette aux rêves de mannequinat qui raconte à qui mieux-mieux ses histoires de fesses. Lors d’un gala de danse, Lester la rencontre, et en tombe passionnément amoureux, ce qui flatte la midinette et achève de dégoûter sa fille.

Dans leur petite banlieue pavillonnaire tranquille emménage un colonel droit dans ses bottes et parano, Fitts, et son fils étrange, Ricky, qui semble obsédé par Jane et passe son temps à filmer ce qu’il voit, notamment la maison de ses voisins.

Ricky a d’autres hobbies: il vend de l’herbe, mais fait des petits boulots qui lui servent de couverture vis à vis de son paternel. Lester le rencontre, fume avec lui, et s’avère fasciné par la personnalité forte et indépendante de Ricky. Il réalise qu’il a perdu quelque chose en vieillissant, et décide de changer de vie, de redevenir « lui ». Il quitte son job en obtenant des indemnités en béton, se met au sport en écoutant les Floyd, à fumer de l’herbe qu’il chope chez son jeune voisin, et prend un boulot au drive-in du coin.

Sa femme, furieuse, lui fait une scène, et l’ambiance familiale dégénère. Jane se met à sortir avec Ricky, au désespoir d’Angela, qui allume Lester de plus belle. Carolyn entame une liaison avec son plus grand rival, Buddy Kane, qui l’initie au tir, et prône la réussite « en toutes circonstances »… Mais un jour, après leurs cochoncetés, ils passent au drive in et tombent nez à nez avec Lester… Madame est servie par Monsieur et là, c’est le drame, enfin, c’est la lose, donc Buddy-la-Win la quitte et la laisse désemparée.

Accablé par sa brute de paternel, Ricky finit par fuir chez sa voisine-copine, et lui propose de fuir avec lui. Angela, qui dormait là, se fâche tout rouge avec Jane, et descend pleurer… Lester la trouve, et les choses s’enchaînent, elle est déjà à moitié nue quand elle lui avoue… qu’elle est toujours vierge, ce qui coupe ses effets à ce pauvre Burnham, persuadé d’avoir à faire à une vraie chaude du potiron…

Alors que Lolita débarbouille ses larmes, que Jane et Ricky rêvent à l’étage, que Carolyn songe à abattre son nullos de mari, le pire arrive : Lester meurt d’une balle dans la nuque, victime du Colonel Fitts qui n’a pas supporté sa « relation » avec son fils… mieux vaut être camé ou mort que « pédé », telle est la loi de ce dérangé, ce qui fait frissonner les chroniqueurs d’Allociné.

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