
Tu te poses chaque jour la question, lecteur cinéphile et passionné de vérité : peut-on interdire un très beau film, interprété par de grandes vedettes, réalisé par « le plus grand metteur en scène du monde » (c’est Orson Welles qui le dit), magnifiquement photographié, doté de la musique la plus émouvante qui soit puisqu’elle est de Bernard Hermann, dont l’histoire se passe dans la plus belle ville des États-Unis, San Francisco, qui ne recèle pas un atome de politique, et qui n’est ni pornographique ni violent ? Tu te dis qu’on galèje, que nous ne sommes pas encore à la veille du 2 avril, et qu’on se paie Lire la suite