Quantum of solace (2008)

James Bond Quantum of Solace sur la-fin-du-film.com A la fin il gagne

À la fin de Casino Royale, version de 2006, Vesper Lynd, la femme dont James Bond (Daniel Craig) était amoureux, se faisait tuer. Il va donc vouloir la venger, bien que, il le reconnaît lui-même, « elle ne valait pas cher » et l’avait un peu trahi. Quantum of solace embraye illico sur cet évènement, et l’histoire commence par une poursuite de voitures sur une route longeant la Méditerranée, en Italie.

La suite, bizarrement, se passe dans une salle souterraine où les services secrets britanniques torturent un suspect, White (Jesper Christensen), histoire de le faire parler, et qui a la particularité originale de se trouver (la salle, pas le suspect) sous la Piazza del Campo de Sienne où a lieu chaque année, le 16 août, le célèbre Palio dell’Assunta – une sorte de course de chevaux. M, la femme qui dirige les services secrets (Judi Dench), est présente, et White défie ses interrogateurs, révélant que l’organisation à laquelle il appartient est présente partout. À ce moment, Mitchell, un collaborateur de M, abat ledit suspect pour qu’il ne parle pas, et s’enfuit. On ne peut plus se fier à personne, pas même à ses propres espions – pardon : ses CONTRE-espions. Bond, également présent, prend en chasse le traître dans les souterrains puis sur les toits, et, après avoir démoli la moitié de la ville, l’abat, à la grande colère de M, qui le prie à l’avenir de ne plus tuer les gens qu’elle entend interroger.

Après cela, un examen des billets saisis sur un méchant qu’on a pu repérer sur une affaire de fausse identité conduit Bond en Haïti, où un autre malfrat important se cacherait dans un hôtel. Et, inévitablement, 007 se bat avec lui et le tue, si bien que M ordonne téléphoniquement à Bond d’arrêter le massacre et de rentrer à Londres. Mais une fille, Camille (Olga Kurylenko), qui semble l’avoir confondu avec ledit malfrat mort à présent, embarque James dans sa voiture, le conduit au port, et le laisse sur place. Ne me demande pas pourquoi, lecteur pointilleux, vu que je ne suis pas scénariste à Hollywood. De loin, Bond assiste à une conversation entre la fille et un type mystérieux qu’il va prendre en photo afin que M, à Londres, puisse l’identifier. La réponse arrive : c’est un certain Dominic Greene, un Français plein de méchantes intentions (Mathieu Amalric), ce qui est bien normal vu que, depuis le refus de Chirac d’envoyer des troupes en Irak, nous autres frenchies sommes pour Hollywood la réincarnation de Satan. Ce Greene dirige une firme multinationale qui se prétend écolo, finement baptisée Greene Planet, histoire de ne pas rater un bon jeu de mots. Et tu as compris, lecteur perspicace, que la fameuse organisation dont on parlait plus haut était la sienne.

Greene, après bien d’autres méfaits, s’apprête à soutenir un général en exil nommé Medrano – autre patronyme bien choisi pour le cirque qui va suivre –, lequel ambitionne de prendre le pouvoir en Bolivie. Greene, bien entendu, monnaye son aide financière, il veut qu’on lui fasse cadeau d’un désert bolivien, et on saura plus tard pourquoi : c’est qu’il veut faire main basse sur les ressources en eau du pays, qu’il considère désormais plus précieuse que le pétrole. Mais, pour découvrir tout ça, Bond a dû aller en Autriche, retourner en Italie, puis se rendre en Amérique du Sud, bref, il court, il court, le futé.

Après tout une série de bagarres, de poursuites (dont une en avion avec saut en parachute pour terminer) et d’explosions très bruyantes quoique photogéniques, Bond réussit à capturer l’infâme Greene, et l’abandonne en plein désert, le fameux désert tant convoité. Il rentre à Londres pour apprendre de M que Greene a été retrouvé mort de deux balles dans le buffet. Mystère qu’allocine.fr n’explique pas : le changement de couleur de peau de Felix Leiter, l’éternel ami de Bond, qui est devenu noir !

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