Pour toi, lecteur puriste (il doit bien s’en trouver), c’est « san Diego » avec une minuscule, car il ne s’agit pas d’un patelin nommé San Diego, mais d’un saint ou considéré comme tel dans son pays, Diego Maradona, footballeur, tu avais deviné.
Tati Benítez est un jeune chômeur, fan absolu, comme ils disent sur France Inter, du joueur de baballe en question. Employé à un petit boulot, ramasser du bois dans la forêt pour un artisan qui fabrique des bibelots, il découvre une souche qui lui semble représenter le visage de Maradona. Aussitôt, il dégrossit un peu l’objet, puis décide d’apporter la statue ainsi obtenue à son idole, qui vient d’être hospitalisée à Buenos Ayres. Mais non, pas à la suite d’une overdose, que vas-tu imaginer ? Obstacle, Buenos Ayres est loin, et Tati est fauché, ce qui, s’il vivait à Paris, le contraindrait à faire ses courses dans les magasins du même nom (ça va, tu suis ?).
À ce stade, lecteur à qui on ne la fait pas, tu te dis à coup sûr qu’on s’apprête …/…